La Formation Médicale Continue Associative en Région Centre
Programme de FPC 2009
Séminaires conventionnels indemnisés et Formations par internet (non indemnisées) .
Maladie d’Alzheimer et Médecine Générale : Que faire après l’annonce du diagnostic ?
Orléans, 19 et 20 juin 2009.
En France, la maladie d’Alzheimer et les syndromes apparentés frappent environ 855 000 personnes et l’on estime à plus de 225 000 le nombre de nouveaux cas chaque année. La maladie d’Alzheimer ne se résume pas aux troubles cognitifs. Selon la plupart des études européennes, les symptômes psychologiques et comportementaux sont très fréquents, chez plus de 80 % des patients. Le suivi sur une durée moyenne de 8 ans demande aux différents acteurs, médecins, soignants paramédicaux et « aidants » familiaux une adaptabilité constante. Les questions qui se posent concernent non seulement les traitements pharmacologiques de la démence elle-même mais aussi des troubles psycho-comportementaux, les aides non pharmacologiques, les aides sociales, la malnutrition, la protection du patient « incompétent », la maltraitance, l’anticipation, l’aide aux aidants, le recours à l’institutionnalisation. Quatre vingt-dix pour cent des malades qui présentent une démence d’Alzheimer légère et plus de 30% de ceux qui sont atteints d’une démence sévère vivent à domicile. Près de la moitié sont suivies uniquement par un médecin généraliste.
Objectif : répondre aux questions quant à la prise en charge globale médico-psycho-environnementale des patients atteints de maladie d’Alzheimer conformément aux recommandations et données actuelles de la science.
Quatre étapes
- Le diagnostic global de situation du patient
- Les traitements médicamenteux « spécifiques » de la maladie d’Alzheimer et la prise en charge des troubles psycho-comportementaux
- L’accompagnement du patient et de son entourage au quotidien – La prise en charge psycho-sociale
- Prévenir les risques d’abus et de maltraitance
Experts
- Un médecin généraliste ayant une compétence en analyse critique de la littérature et analyse de la pratique des soins primaires.
- Un gériatre en charge de patients présentant une maladie d’Alzheimer
- Un intervenant non médical ergothérapeute intervenant auprès de patients atteints de maladie d’Alzheimer
- Une assistante sociale ou cadre de santé intervenant dans un réseau local d’aide à la prise en charge de patients atteints de maladie d’Alzheimer
Formation de 2 jours consécutifs pour 24 participants [Généralistes]
Indemnisation : 15 C par jour, soit 30C
La broncho-pneumopathie obstructive post-tabagique : Vous avez dit maladie générale ?
Blois, 20 et 21 novembre 2009.
Leur prévalence est estimée en France à 2 500 000 personnes, tous stades de gravité confondus. Elles provoquent 12 500 décès par an, nombre sous-estimant probablement la réalité en raison des problèmes diagnostiques. 80% de cette pathologie est consécutive au tabagisme. La BPCO engendre de fortes dépenses de santé. Le montant annuel par patient est de 6000 euros en moyenne, et de 10 000 euros pour un malade sous oxygénothérapie à domicile. Cette évolution grave et son coût pourraient se voir réduits par une prise en charge précoce et adaptée qui ralentiraient l’évolution vers l’insuffisance respiratoire. Un malade sur deux ne bénéficie pas d’une prise en charge médicale optimale selon un traitement conforme aux recommandations professionnelles.
Objectif : identifier les principaux éléments significatifs pour le dépistage et le diagnostic de la BPCO post tabagique et mettre en œuvre une prise en charge adaptée.
Trois étapes
- Dépistage et diagnostic
- Information et éducation du patient
- Les thérapeutiques y compris dans le sevrage tabagique.
Experts
- Un médecin généraliste ayant une compétence en analyse critique de la littérature et analyse de la pratique des soins primaires.
- Un médecin pneumologue
- Un kinésithérapeute ayant une pratique de prise en charge pneumologique
Formation de 2 jours consécutifs pour 24 participants [Généralistes]
Indemnisation : 15 C par jour, soit 30 C
AVK - Vivre mieux et plus longtemps sans saigner.
Orléans, 26 et 27 novembre 2009 (attention, jeudi et vendredi).
La prescription des AVK pose un problème de santé publique du fait de ses complications, principalement hémorragiques (surdosage) et thrombotiques (sous dosage) liées au traitement au long cours. Une étude réalisée en 1998 par les centres régionaux de pharmacovigilance a montré que les accidents hémorragiques des AVK venaient au premier rang des accidents iatrogéniques médicamenteux, responsables de 17 000 hospitalisations par an, soit 13% des hospitalisations pour effet iatrogénique. 8% des hémorragies cérébrales surviennent chez des patients sous AVK. En 2003, dans une étude sur le suivi biologique du traitement par AVK, l’INR était chez plus de 50 % des patients en dehors de la zone cible, et chez 28,2% en dehors de toute zone thérapeutique. Les surdosages asymptomatiques sont fréquents (15 à 30% des INR, selon les études).
Objectif : Prescrire, éduquer, surveiller, adapter, réévaluer, coordonner, parfois arrêter sont les mots clés d’une prise en charge au long cours sécurisée pour les patients, telle est l’intention générale de ce projet.
Quatre étapes
- Les complications et les situations à risque
- Les indications et le suivi
- Les situations complexes
- L’information des patients
Experts
- Un expert généraliste exerçant en médecine libérale, ayant une compétence en analyse critique de l’information médicale.
- Un expert compétent dans le domaine de l’anti-coagulation: cardiologue ou angiologue.
Formation de 2 jours consécutifs pour 24 participants [Généralistes]
Indemnisation : 15 C par jour, soit 30 C
Troubles de l'humeur et états psychotiques à l'adolescence : Repérer, traiter accompagner.
Orléans, 9 et 10 octobre 2009.
Une symptomatologie psychotique est retrouvée chez 30 à 70% des patients présentant des troubles thymiques. La crise d’adolescence normale peut prendre des aspects pseudo-psychotiques qui ressemblent à s’y méprendre à des débuts de psychose, et les troubles bipolaires se manifester sous la forme de troubles des conduites (transgressions, défis). C’est pour des symptômes « flous » apparaissant dés l’âge de 12 à 14 ans - difficultés de concentration, humeur dépressive, retrait, méfiance, irritabilité, troubles du sommeil , troubles anxieux, actes délictueux - que le médecin de famille, médecin de premier recours, ayant repéré des signes évocateurs de troubles psychotiques, pourra amener le jeune et sa famille à accepter un avis spécialisé. C’est le psychiatre qui assurera le relais nécessaire avec les structures extrahospitalières, (structures de secteur : centres médico psychologiques C.M.P….,.), et les médecins de famille. Cet accompagnent correctement articulé entre les différents acteurs permet à nombre de patients de mener une vie relativement agréable, et humanise d’autant plus le parcours de soins de ces patients.
Objectif : faciliter la reconnaissance des prodromes des troubles bipolaires et de la schizophrénie parmi les symptômes « flous » de la crise d’adolescence pour en optimiser la prise en charge précoce, et en améliorer ainsi le pronostic,.
Quatre étapes :
- Repérer les premiers signes des troubles bipolaires et/ou schizophréniques de l’adolescent
- La relation avec le patient porteur d’un trouble bipolaire et/ou schizophrénique
- La prise en charge d’un patient présentant un trouble bipolaire et / ou schizophrénique
- Le suivi sur le long terme un patient présentant un trouble bipolaire et / ou schizophrénique
Experts
- Un médecin psychiatre intervenant en dehors de son cabinet dans les lieux de vie des jeunes : lycées, associations sportives, culturelles ou lors de missions d’éducation à la santé.
- Un expert psychiatre spécialisé dans les prises en charges des adolescents présentant des troubles psychotiques
- Un expert psychologue clinicien
Formation de 2 jours consécutifs pour 24 participants [Spécialistes Psychiatres]
Indemnisation :
15 CS par jour, soit 30CS
ALCOOL, CONSOMMATION A RISQUE ET NOCIVE : efficacité maximale, temps minimal avec le repérage précoce et l’intervention brève.
Bourges, 25 et 26 septembre 2009 .
La consommation d’alcool baisse en France depuis les années 60, mais la mortalité, en particulier prématurée, directement due à l’alcool (psychose et dépendance alcoolique, cirrhose du foie et cancer des VADS) reste importante : 22 500 personnes en 2000, dont un peu plus de la moitié concerne des personnes de moins de 65 ans. En 2003, le nombre de morts par accident de la circulation routière lié à l’alcool était estimé à 2 270 personnes.
Selon le baromètre santé 2005, environ 1/3 des français de 12 à 75 ans ont une consommation d’alcool supérieure aux recommandations de l’OMS : 53,5% des hommes et 21,2% des femmes ont une consommation supérieure à 21 verres par semaine pour les hommes et 14 verres par semaine pour les femmes. De plus, dans cette enquête, 1/3 des personnes ont eu une consommation de plus de 6 verres au cours d’une même occasion au moins une fois dans l’année écoulée.
En 2000, une enquête nationale montrait que 18 % des personnes de plus de 16 ans vues en médecine générale avaient une consommation excessive d’alcool, avec une proportion plus marquée, chez les hommes (environ 1/3) que chez les femmes (9%).
La consommation d’alcool est cependant peu abordée par les médecins généralistes et spécialistes, en raison de leurs représentations et de leur formation.
Les généralistes sous-estiment la proportion de consommateurs à risque dans leur patientèle, en particulier chez les adolescents. Ils pensent que leurs patients pourraient s’offusquer de questions abordant leur consommation d’alcool et que leurs conseils de modération seraient peu efficaces.
Pourtant, une autre étude[1] montre que la plupart des enquêtés estiment que le généraliste est dans son rôle en abordant la consommation d’alcool
De plus les médecins généralistes ignorent souvent que certains modes de questionnement sont des outils sont validés, aussi bien pour le repérage des consommations à risque que pour les conseils de modération. Ces questionnaires ont une sensibilité et une spécificité supérieure à la biologie.
La technique de l’intervention brève a une efficacité démontrée sur la baisse de la consommation déclarée d’alcool, se maintenant au moins dans un délai d’un an.
Depuis 1980, l’OMS préconise la diffusion du RPIB (repérage et de l’intervention brève) auprès des soignants de première ligne. En France, l’équipe BMCM (Boire Moins C’est Mieux) a contribué à cette diffusion. En 2006, une circulaire du ministère de la santé reprend ces recommandations et fixe comme objectif la formation au RPIB pour au moins 75 % des généralistes d’ici 2010.
Formation de 2 jours consécutifs pour 12 participants [médecins généralistes, gynécologues, gynécologues-obstétriciens, cardiologues, gastro-entérologues, neurologues, stomatologues]
Indemnisation : 15 C ou 15 CS par jour, soit 30C ou 30 CS
Patient douloureux chronique : pour une prise en charge et un suivi efficaces en médecine générale.
Orléans 16 et 17 octobre 2009 .Les douleurs chroniques sont fréquemment sources d’incapacités, de handicaps et d’altération majeure de la qualité de vie. Elles induisent une consommation de soins importante, de nombreux arrêts de travail et sont souvent associées à des troubles psychosociaux. Leur fréquence et leur difficulté de leur prise en charge médicale en font un problème de santé publique, reconnu par le plan d'amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010.
Le médecin généraliste reçoit la majorité des plaintes douloureuses, mais n’est pas préparé par sa formation initiale à analyser la douleur en tant que phénomène complexe. Sa préoccupation est de chercher une cause lésionnelle à la douleur, démarche dépassée dans le cas de douleurs chroniques.
Dans ce domaine, les relations médecins malades sont particulièrement ingrates ; les avis médicaux divergents ont un effet iatrogène renforçant la revendication du patient. Dans un exercice en zone sous médicalisée, la difficulté de la prise en charge pour le généraliste confine à l'impossible, du fait de sa charge de travail, de la rareté des pairs formés sur ce sujet et du délai d'attente pour les rendez vous en centre anti douleurs.
Or, les mécanismes neurologiques, psychologiques, cognitifs et comportementaux à l'oeuvre dans l'apparition et l'entretien de la douleur chronique sont spécifiques. De ce fait, la prise en charge nécessite que l'on l'identifie comme une maladie par elle même, et non comme une douleur aiguë qui dure. Une prise en compte adaptée, l'utilisation d'outils spécifiques à cette pathologie permettent un accompagnement plus satisfaisant pour le patient et le médecin.
Objectif :
Améliorer la prise en charge du patients douloureux chronique par le médecin généraliste dans un contexte de surcharge de travail endémique.
Quatre étapes :
Bases théoriques du syndrome douloureux chronique
Outils d’évaluation du médecin et du patient
Etapes de l'accompagnement individualisé, adapté au territoire
Thérapeutiques non médicamenteuses et médicamenteuses
Deux experts :
- un médecin généraliste libéral ayant une expertise en éducation du patient
- un médecin algologue exerçant en Centre Anti Douleurs
Formation de 2 jours consécutifs pour 16 participants [Généralistes]
Indemnisation : 15 C par jour, soit 30C
L'Unaformec Centre propose en 2009
un cycle de soirées sur les douleurs chroniques non cancéreuses
La particularité de cette formation est de se faire à travers une 1ère réunion classique (présentielle) à Orléans, et 5 autres réunions « virtuelles », grâce à un système de vidéoconférence, c'est à dire depuis chez vous derrière votre ordinateur.
Les 6 réunions sont réparties entre avril et novembre 2009 et permettront d'aborder de manière approfondie ce sujet complexe. Le choix de la vidéoconférence la rend accessible à des médecins exerçant loin des centres urbains ou en zone sous médicalisée.
La technologie utilisée est simple et ne requiert pas de compétence informatique particulière. Son mode d'emploi sera détaillé au cours de la première réunion.
Méthodes de travail : travail sur les cas des participants, exposés débats interactifs, avec partage instantané de supports de formation, outils d'aide au diagnostic et à la prescription. Du fait du caractère nouveau de la méthode de réunion, une évaluation sera faite avant la formation, au décours de celle ci et 3 mois plus tard.
Intervenants : un algologue responsable d'un centre hospitalier de la Douleur, un psychiatre formé en l'algologie.
Programme :
- gestion des modalités de réunion virtuelles
- bases théoriques de la douleur chronique
- traitements médicamenteux et non médicamenteux
- évaluation fractionnée
- objectifs thérapeutiques partagés
- coordination de la prise en charge.
Formation pour 6 à 10 médecins. Il est possible de se grouper à 2 devant le même ordinateur.
Cette formation est agrée par le FAF-PM et représente 4 crédits par soirée de formation, 24 au total. Elle ne donne pas lieu à une indemnisation mais votre déplacement pour la première soirée à Orléans sera dédommagé.
Pour s'inscrire :
Généralistes et spécialistes libéraux peuvent participer à des séminaires de Formation Professionnelle Continue Conventionnelle. Le public est indiqué dans le descriptif du séminaire.
Attention :
Pour des raisons réglementaires, pour vous inscrire, vous devez être adhérent à l'UNAFORMEC.
- vous êtes adhérent à une association cotisant à l'UNAFORMEC : indiquez son nom dans le bulletin d'inscription.
- vous ne savez pas si votre association est adhérente : inscrivez son nom, nous ferons la vérification.
- si vous n'êtes pas adhérent à une association de l'UNAFORMEC, vous avez la possibilité soit d'adhérer à une association locale, soit d'adhérer directement à l'UNAFORMEC nationale (60 €).
Remplir le bulletin d'inscription
• joindre autant de feuilles de soins annulées que de formations souhaitées
• joindre autant de chèques de caution de 150 euros à l'ordre de "UNAFORMEC" que de formations souhaitées.
Si vous êtes médecin remplaçant, joindre les documents ci-dessous:
- un document attestant que vous êtes en règle avec l’instance ordinale datant de moins d’un an,
- une attestation du ou des médecins libéraux conventionnés que vous avez remplacé(s) au cours de l'année en cours ou de l'année précédente, ou dans les 12 mois précédant la formation, mentionnant sur papier à en-tête que vous avez effectué un ou des remplacement(s) pour une durée cumulée d'au moins 30 jours, consécutifs ou non ;
- une attestation sur l’honneur indiquant que vous exercez votre activité libérale à titre principal.
Le chèque de caution sera rendu à l'issue de la formation. Il restera acquis à l'UNAFORMEC en cas d'annulation de votre part (quelqu'en soit le motif) moins de 30 jours avant la formation, ou en cas de non-participation à la totalité de la formation. Vous recevrez alors un reçu fiscal.
Vous recevrez une confirmation d'inscription pour chaque séminaire choisi, en fonction des places disponibles au jour de la réception de votre inscription
La formation est gratuite. Les repas de midi et les collations sont pris en charge.
Les frais d'hôtellerie sont pris en charge si votre lieu d'exercice est à plus de 100 kms du lieu de la formation, après accord de l'organisateur
Les frais de transport ne sont pas pris en charge.
[1] 2002 Ile de France